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  • Photo du rédacteurDiane Garance

Interview Eva Marin


Gagnante du prix littéraire des auteurs indépendants organisé par le Comptoir de la Culture.

Catégorie : Policier-thriller



Bonjour à tous,


Eva Marin est la lauréate du prix littéraire des auteurs indépendants dans la catégorie : Policier-thriller.

Elle a gentiment répondu à mes questions. Je vous laisse en sa compagnie.


Eva, let's go !



 

Bonjour et bienvenue. Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, je suis Eva Marin, je suis née en Espagne en 1972. J’ai grandi un peu partout, partant du pays de Salvador Dali et passant par l’Andalousie, Valencia, Andorre et tant d’autres lieux que j’ai pu connaitre jusqu’au jour où j’ai rencontré un beau français qui m’a convaincu de le suivre. Depuis, j’habite Aix-en-Provence.




Bravo pour ta victoire au Prix Littéraire des Auteurs Indépendants.

Quelle a été ta première réaction ?

Follement heureuse !!!

Quelqu'un à remercier ? Tata Rachel ? Maman ? Toby le chien ?

Tous les lecteurs du Linceul des Âmes et tous ceux qui ont voté pour lui, ainsi que toute l'équipe du Comptoir !

Est-ce ta première participation à ce concours ?

OUI, d'ailleurs, je ne pensais pas pouvoir le gagner.

Quel est ton genre littéraire ?

Le THRILLER bien sur ! J'adore Maxime Chattam qui est pour moi "ME MUSE" ainsi que thilliez, grangé et d'autres auteurs tout aussi dérangés



Parle nous du Linceul des Ames Qu’est-ce que je pourrais dire au sujet du thriller Le Linceul des Âmes. C’est une histoire qui me tient aux tripes. Une histoire remplie de vécu ainsi que des envies de liberté de crainte, de peur et de rêves de vengeance. Une histoire qui me collait à la peau jusqu’au jour ou je l’ai accouché, au prix de larmes et d’espoir, à la recherche de la lumière.


Un extrait à nous partager ?


Enfouie au plus profond de ma couette, une voix autoritaire me sortit de mes rêves. J’entendais depuis ma chambre une conversation. Mon beau-père parlait à ma mère sur un ton assez élevé. D’habitude, ça ne promettait rien de bon. En me levant, je regardai le réveil qui m’indiquait minuit et demi. Discrètement, j’entrouvris ma porte pour jeter un regard, les apercevant dans le salon.

— Ta fille parle de plus en plus, ça ne peut pas continuer. Les anciens n’aiment pas ça.

— Oui, c’est vrai, mais je me suis occupée de la famille, plus personne ne la croit. Ce n’est pas difficile de la faire passer pour une menteuse ou une folle, avec le journal qu’on a écrit à sa place, et le coquard que j’ai, pas besoin d’en rajouter. Ça va être facile de l’interner, personne n’ira la chercher à Santa Creu. C’est vraiment un cadeau que Doc soit le chef de l’aile psychiatrique dans cet hôpital à Barcelone. Il s’occupera bien d’elle.

— Tu es sûre que ça suffira ? Je peux m’en occuper.

— Tu doutes de Doc ?

— Je ne voulais pas dire ça, je voulais juste dire que ça pourrait être plus rapide.

— Mais tu ne pourrais pas expliquer sa disparition. Laisse-moi faire. J’entendis quelqu’un taper à la porte et une ombre passa devant moi, me faisant sursauter, c’était ma mère qui allait ouvrir. Elle retourna dans le salon avec derrière elle un homme en blouse blanche. Je connaissais ce visage, mais je n’arrivais pas à le situer.

— Bonjour, Arturo et Maria, où est-elle ?

— Salut, Doc, merci d’être venu aussi vite. Elle dort, on a pensé que ce serait plus facile de la prendre par surprise. Elle a pas mal de force pour son âge.

— Elle a quel âge déjà, seize ? Il s’approcha plus près de ma mère.

— Ah oui, elle ne t’a pas manquée, Maria. Je vois le résultat que ça a donné sur ton visage. Tu vas avoir un beau coquard, ce sera encore plus facile de l’enfermer comme ça.

— Oui, c’est bien ce que je me suis dit. J’ai fini par la retrouver cet après- midi. Elle s’était réfugiée chez sa cousine, rien de plus facile pour la récupérer.

— Vous avez eu raison de m’appeler à l’hôpital, en psychiatrie, je pourrai la surveiller.

— On ne veut pas que vous gardiez juste qu’un œil sur elle, il faudra faire mieux, rétorqua Arturo.

— Pas de soucis, ce sera facile. J’ai toujours besoin de donateurs. Elle a de jolis yeux noirs si mes souvenirs sont bons. Et puis, une fois dans un hôpital psychiatrique, plus personne ne vous recherche. Ce sont de très bonnes oubliettes.

Où peut-on se le procurer ?

Directement chez moi, en commande dans n’emporte quelle librairie ou chez mon éditeur : clic

* Pour aider les auteur inconnus n'hésitez pas à commander vos livres chez les librairies !


As-tu écris d'autres romans ? Peux-tu nous en parler ?

Le Linceul est mon tout premier, néanmoins, j'ai histoires en cours qui attendent impatiemment que cet COVID s’arrête pour reprendre l'écriture qui à été pas mal stoppé depuis.

Que conseillerais-tu aux personnes qui veulent se lancer dans l'écriture ?

Écrire ! Tout simplement écrire. Remplir des feuilles et laisser l'imagination les guider.

Quelle est ta rubrique préférée au comptoir ? (perso j'adore le Café-tricot, rien de tel pour tout faire sauf avancer sur mon roman).

Je n'ai pas de préférences. Tout le groupe est tout simplement génial ainsi que leurs modérateurs !


Une blague à nous raconter ?

Comment appelle-t-on une gousse d’ail qui rebondit contre le mur ? Le retour du jet d’ail.


Merci d'avoir participé à cette itw. Je te laisse le mot de la fin.

Non, je n'ai pas de mot de fin, puisque la fin n'existe pas, c'est juste une continuité.

Comme on dit si bien dans Matrix : N'essaie pas de tordre la cuillère c'est impossible. Tu dois essayer de te concentrer pour faire éclater la vérité : la cuillère n'existe pas. Et là tu sauras que la seule chose qui se pli ce n'est pas la cuillère, c'est seulement ton esprit.

Merci à tous !!!


 

L'extrait donne vraiment envie d'en savoir plus ! Je ne peux que vous inviter à lire le roman d'Eva.😉.


Bizzzz

Diane





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