top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurDiane Garance

# auto-interview Diane Garance

Dernière mise à jour : 16 avr. 2022



Hello les piliers !


Certains d'entre vous se diront "c'est quoi ce bazar!", et ils auront raison. Mon interview mensuelle a du plomb dans l'aile ce mois-ci. Mon interviewé m'ayant envoyé ses réponses par pigeon voyageur, je dois me résoudre à reconnaitre que l'animal s'est certainement planté de maison lorsqu'il a livré son billet. Bref.

C'est pourquoi j'ai décidé de répondre moi-même aux questions (comme on dit : on n'est jamais mieux servi que par soi-même, surtout pour ma 40 ème interview).

C'est donc fraîche et pimpante que je vous rédige cette interview à 23h39. J'espère que vous apprécierez le geste.

Allez, zou!

 

Diane Garance

Bonjour et bienvenue. Peux-tu te présenter en quelques mots ? Hello, coucou!

Me demande pas qui je suis, puisque je suis toi. Enfin bref. Je suis Diane Garance. Ce n'est pas mon vrai nom, mais ça, tu le savais déjà. J'ai quelques dizaines d'années et encore plusieurs unités derrière, ça sent le sapin...

J'habite en région lyonnaise avec mon mari, mes deux enfants et le chat.

Pour ceux qui se demandent pourquoi la moustache a viré au vert, c'est juste qu'elle est assortie à la couverture de mon prochain roman.


D'où te vient la passion de l'écriture ? J'ai toujours voulu écrire. J'adore raconter des histoires. J'aime surtout lire les émotions des gens à travers mes paroles. Malheureusement, pendant une longue, très longue partie de ma vie, j'ai cru que l'écriture était réservée à ceux qui avaient suivi un cursus littéraire.

Il aura donc fallu le poids des années, la maturité (maturation, à vous de voir), pour que j'ose accepter l'idée que j'étais capable.


Depuis quand écris-tu ? J'écris depuis janvier 2020. Oui, je sais, écrire mon premier livre 3 mois avant le confinement, c'était osé. Alors imaginez que je l'ai auto-édité le 1er avril 2020 alors que les imprimeries étaient fermées et vous aurez compris que ma vie est un challenge contre les aléas.


D'un point de vue "création", quelle est ton étape préférée ? Et celle qui te plaît le moins ? J'adoooooooooooore quand l'idée de roman vient agiter mes neurones. C'est quelque chose qui me transcende. La création, l'invention, c'est mon dada. Développer un scénario, laisser mon cerveau divaguer pour inventer l'histoire tout en cherchant les incohérences demande une énergie très particulière. Je ne la retrouve pas dans d'autres étapes.

L'étape qui me plaît le moins : la réécriture. C'est long, long et trop long.


Quel est ton genre littéraire ? Mon but est de divertir le lecteur. Pour ça, je m'autorise tout ce dont mon scénario aura besoin. S'il faut de la romance dans mon livre, alors il y en aura. Il faut un meurtre, pas de problème. Du suspense ? OK, c'est parti !

Je ne veux pas avoir de genre littéraire. Les cases c'est bien, mais ce n'est pas fait pour mon imagination.


Parle nous de tes ouvrages En août 2019, J'ai fais un séjour très particulier en Thaïlande. Nous avons fait un circuit de 14 jours à la découverte des plus belles plages du pays. Ce qui a rendu ce voyage exceptionnel, c'est que nous étions 8, accompagnés d'un chauffeur et d'une guide francophone dédiée. Nous avons donc découvert ce magnifique pays de l'intérieur. (Pour les curieux, sachez qu'il s'agit d'un circuit tout à fait "banal" pour eux. Ils ne déplacent pas des groupes de 80 personnes comme dans nos pays).

Une fois rentrée en France, j'ai ressenti l'atmosphère de ce séjour durant de nombreuses semaines. Et plus le temps passait et plus j'appréhendais le moment où ces impressions s'estomperaient. Je me suis alors demandé comment faire pour sauvegarder mon ressenti. J'ai eu l'idée de donner vie à Lucia. Grande fan de polars, il était évident qu'elle serait enquêtrice. Mais comme mon côté clown cherche toujours à faire rire ou à défaut sourire, j'ai voulu ajouter l'humour à mon histoire. Lucia traverse donc la planète à la recherche de Jeanne Plantier, mais ce qu'elle ignore, c'est que son périple marche sur les traces que j'ai laissées dans le sable de Thaïlande.

Lucia : les diamants au paradis est sorti le 28 octobre 2021 aux éditions M+, pour mon plus grand bonheur.



Un extrait à nous partager ?

À quelques mètres de nous, une dizaine de moines en tenue couleur safran marchent en file indienne vers l’un des bâtiments. Leur présence est surréaliste pour moi, je n’en ai jamais vu en vrai et cette vision finit de m’enchanter.

Quelques Thaïlandais se promènent encore dans les allées du temple. Avec l’arrivée de la nuit, le lieu se vide et les lampadaires s’allument enfin.

Toto propose de faire quelques pas sur le parking au cas où nous croisions nos ravisseurs. Son offre est sympathique, mais je n’ai jamais vu de photo des deux frangins. Ce n’est pas avec la description d’un duo à mi-chemin entre Laurel & Hardy et les frères Dalton que je vais les reconnaître, même s’ils étaient en face de moi en ce moment. D’ailleurs, j’entends Angie qui remercie Toto et lui indique que nous allons rentrer. Sans plus attendre, nous reprenons place dans le van et quittons le parking.


En passant au niveau de la porte du temple, un homme adossé au pilier m’adresse un signe de la tête en inclinant son chapeau.

De type européen, il porte un costume en lin écru, une chemise blanche, des mocassins en daim beige et un Panama clair. Dans l’obscurité je ne distingue pas son visage, mais je devine sa fine moustache à la Clark Gable. Il a beaucoup de charisme malgré son mètre soixante-quinze les bras levés.

L’action s’est déroulée en une fraction de seconde et, le temps que je me retourne sur mon siège, il n’est plus là.

C’est bizarre ce geste, d’autant que les fenêtres du mini-van sont teintées. Il devait saluer quelqu’un d’autre, je ne vois que cette explication.


Pourquoi cet extrait ?

Ce moment est très important pour moi dans le roman. Il faut comprendre que Lucia n'est pas écris avec un plan. Je savais que les ravisseurs passeraient au temple, mais j'ignorais que l'un d'eux était cet homme à l'allure de dandy. J'ignorais la puissance de ce personnage. Il s'est imposé dans l'histoire et a pris une place primordiale pour la suite des événements.


Quels sont tes projets ?

Ecrire, écrire, écrire, créer, partager, vous faire rire, frissonner, espérer, pleurer, pouffer, râler.

Rien que ça.

J'ai ouvert la vanne à scénarios et j'en ai des dizaines en tête.

Je termine actuellement la réécriture d'un polar-comedy qui paraîtra en fin d'année après la sortie des 3 tomes de Lucia.

Dès le mois prochain, je commence l'écriture d'un thriller-polar-gloups-comedy. J'ai hâte !


Que conseillerais-tu aux personnes qui veulent se lancer dans l'écriture ?

Ecoutez la petite voix qui vous suggère de le faire. N'attendez pas d'avoir un scénario complet pour vous lancer. Et surtout, amusez vous et allez au bout de vos rêves.


Quelle lectrice es-tu ?

J'ai commencé à lire des romans vers 7-8 ans. Je suis du genre boulimique qui est capable de dormir seulement 2 heures pour connaître la fin. Plus attirée par les polar, j'ai également un rituel qui consiste à lire un livre inspirant une fois par mois.


En 2-3 phrases, continue ce texte.

Il est onze heures du soir, Johann regarde sa montre et se demande pourquoi ce n'est pas la petite aiguille qui tourne ? La trotteuse, c'est un nom de petite ça, pas de grande ! Il vient d'en parler avec sa femme, mais elle dort à poing fermé sur le canapé. Où serait-elle morte ? Le filet de sang s'écoulant de sa bouche semble confirmer la seconde hypothèse.


Comme tu es membre du Comptoir, tu dois bien avoir une petite blague à nous raconter ?

Evidemment !


Quel bonbon est toujours blasé?

Le choco-las


Peux-tu nous donner les liens pour te suivre et se procurer tes livres ?

Mais avec plaisir ! Enfin, je vous rappelle que vous lisez cet interview sur mon site officiel, j'dis ça j'dis rien...


Le site de M+ Editions : clic

Facebook : clic

Instagram : clic


Le mot de la fin ?

Merci d'avoir pris le temps de lire mon auto-interview. J'espère que vous y aurez appris des choses me concernant. N'hésitez pas à me poser vos questions, je serais ravie d'y répondre.


 

Voilà, j'y suis passée. Ca, c'est fait !

Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle interview.

Ps : si vous voulez être ma victime, manifestez-vous ;)


Bizzz

Diane

24 vues0 commentaire
bottom of page