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  • Photo du rédacteurDiane Garance

#24 Interview Céline Servat



Hello,


J'ai le plaisir de vous retrouver pour l'interview d'une auteure éditée, tout comme moi, chez M+ Editions.

Elle manie la peur comme moi l'humour. Je vous propose de la découvrir.

 

Qui es-tu ? Qu'écris-tu ? Je suis Céline Servat, auteure éditée chez M+éditions. J'écris des thrillers et romans noirs. Actuellement, deux de mes romans ont été publiées, Internato et Norillag, et le troisième est en cours d'écriture. J'écris aussi des nouvelles noires et on en retrouve la plupart dans un recueil co-écrit avec Guillaume Coquery, Au-delà de nos oripeaux.


Vrai nom ou nom de plume ? vrai nom

Pourquoi ? Cela ne me dérange pas, j'assume ce que j'écris.


Enfant, est-ce que tu inventais des histoires ? Oui ! Toujours. J'ai toujours eu des histoires en récit dans ma tête.



Qu'est-ce qui t'as conduit à l'écriture ? J'ai toujours lu et écrit. Adolescente c'était des poèmes noirs, puis jeune adulte, des nouvelles...

Mon frère m'a remis le pied à l'étrier en me proposant de co-écrire une nouvelle avec lui et, peu après, je me suis lancée dans le projet d'Internato.



As-tu un auteur modèle ? Lequel et pourquoi ? Je ne dirai pas modèle car sinon elle aura la grosse tête (je plaisante) mais je m'appuie beaucoup sur les conseils de Céline Denjean qui est une amie et qui me guide dans mes doutes et mes questionnements.


Où trouves-tu ton inspiration ? Dans tous les moments du quotidien. Une image amène une idée et une association se fait... pour les nouvelles, je parle souvent des personnes cabossées, écorchées, ou avec des troubles psychiques. Là, mon travail nourrit souvent mon imaginaire.


Quel est ton rituel d'écriture ? As-tu des grigris, des tocs, des superstitions ? Je travaille en tant qu'assistante sociale donc je ne peux pas trop instituer des rituels, j'écris quand je peux ! Mais plutôt le soir. Cela m'est égal qu'il y ait ou pas la télé allumé ou du monde autour : je m'enferme dans ma bulle.



Comment organises-tu ta vie pour pouvoir écrire ?

Ce n'est pas facile de trouver du temps quand on travaille, qu'on a des enfants, une vie de famille et un engagement de bénévole. Donc je grapille du temps quand je peux ! Souvent le soir, vers 22 heures, quand je me pose sur mon canapé.


Maison d'édition ? Autoédité ? Les deux ? Aucun ? Oui, je suis éditée par M+ éditions. Je n'aurais pas su être auto-éditée, il faut maitriser tellement de technique ! design, mise en page, diffusion...

Et j'apprécie l'accompagnement d'une maison d'édition, en matière de distribution, de conseil, de communication.


Est-ce facile de se considérer comme auteure ?

Je pense qu'il est difficile de se décaler du syndrome de l'imposteur. Quand mon éditeur m'a appelé la première fois et m'a demandé : alors, vous êtes auteure ? J'ai hésité avant de répondre par l'affirmative. Il est pourtant essentiel d'être fier de ce que l'on a écrit et de le porter. C'est un long cheminement !


Parle nous de tes ouvrages Mes deux romans font partie d'une trilogie sur les dictatures et les secrets de famille. Internato est à mi-chemin entre le thriller et le roman noir. Gustave, adolescent complexé, est envoyé dans un pensionnat en Argentine. Mais ce n'est pas un simple voyage linguisitque, cet internat forme les dictateurs de demain. Idées radicales, techniques de torture... Il se demande ce qu'il fait là quand des crimes sont commis dans cet institut particulier. Norillag est un roman noir. On y retrouve Gustave, qui se remet de son expérience à l'institut Peron et se lance à la recherche de ses origines. Elles le conduiront à l'époque Stallinienne, dans les camps du goulag de Norilsk. Que va-t-il découvrir dans cet enfer glacé ? Le troisième, ne cours d'écriture, se passera en Espagne. Gustave restera fil rouge dans le roman. Au-delà de nos oripeaux est un livre de nouvelles noires qui sont en alternance écrites par guillaume ou par moi. La dernière est écrite à quatre mains et nous met en scène avec humour.



Un extrait à nous partager ? L’Ombre prépare sa vengeance. Sa valise est bouclée et l’heure des massacres approche. Il est essentiel de prendre son temps, de profiter, de se délecter du sort à venir de ses victimes. Personne ne devra l’identifier et avant qu’ils comprennent ses intentions, l’Ombre comptera le nombre exact des passages à l’acte nécessaires pour assouvir sa soif de revanche.

Cinq personnes devront trouver la mort dans les semaines qui suivent. Cinq personnes qui attisent son courroux et qui subiront les tortures qu’ils méritent. À cette idée, l’Ombre saisit la poignée de son bagage et affiche un rictus menaçant.


Parle nous de cet extrait. Pourquoi l'avoir choisi ? Cet extrait est le prologue d'Internato donc il est court et ne spoile pas.


Quels sont tes projets ? J'ai écrit plus de la moitié du troisième et dernier tome de cette trilogie, qui sort en juillet 2022; j'ai encore du travail pour le terminer et le relire, le re travailler.


Raconte nous une anecdote d'auteur, drôle de préférence.

Lors de ma première dédicace, un couple en face de moi s'est engueulé à cause d'une histoire de date concernant leur fils ! J'ai dû changer de casquette et devenir médiatrice familiale pour recoller les morceaux...


Une blague à nous raconter ?

J'aime beaucoup raconter des blagues mais là sans y mettre l'intonation, ça fausse un peu le récit. En plus il faut qu'elle soit courte !

Allez je vais partir sur le classique, une blague sur les blondes :

- Monsieur le mécano, j'ai un problème avec mon clignotant !

- Ah bon, qu'est-ce qu'il a ?

- Il marche, il marche pas. Il marche, il marche pas. Il marche, il marche pas.


Que conseillerais-tu aux personnes qui veulent se lancer ?

Mieux vaut vivre avec des remords qu'avec des regrets. Tentez !



Où peut-on trouver tes romans ? Partout. Librairies, internet, site de M+.

Internato est maintenant en version poche et plus facile à trouver que le broché. Et si vous le souhaitez, vous pouvez me commander directement une version dédicacée avec le marque page associé.


Donne nous les liens pour te suivre et se procurer tes livres Facebook


Le mot de la fin Merci de donner la parole aux petits auteurs !

 

Merci Céline pour cette interview.


On se retrouve bientôt pour une nouvelle interview :)


A très vite

Bizzzz

Diane














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